J'ai l'impression de vivre sans arrêt dans mes fantasmes, dans mes rêves et quand la fiction se rapproche de la réalité, j'avoue je suis perdu, désorienté. Un basculement qui tient à peu de choses. Forcé d'admettre qu'après cette sensation grisante, de nouveau je suis obligé de me replonger le plus loin possible dans l'endroit où je me sens le plus en sécurité, mes songes, mensonge !

Cette solution est tellement plus facile à envisager pour moi, pour le moment, en attendant celui où je serais vraiment prêt à tout lâcher pour de bon. Oui c'était bien, j'essaye de faire le point sur ce voyage irréel ancré dans mes souvenirs, qui a pris toute sa mesure dans un passé très présent.

C'est peut être présomptueux de ma part, mais l'été prochain ne m'attendra pas un an de plus, je la retrouverais avant.

Cassius / Rock number one

Photographies par Michael Sanders