Les dingues de technologie, pas forcèment tous geeks, les bobos et autres biens pensants se sont tous rués sur cette adorable chose qu'est le Nabaztag (lapin en arménien), non je ne l'ai pas trouvé tout seul, mais cela pourra toujours vous servir dans les soirées mondaines ou lors de votre prochain voyage en Arménie. Toujours est il que ce lapin malin (pas autant que Balambin) vient de se faire relooker pas André. André, Nabaztag, Balambin ? C'est le retour du soleil qui provoque en moi quelques fulgurances passagères, avec ma crème indice 2, tout devrait rentrer dans l'ordre.
André, le plus trendy des graffeurs parisiens, celui qui graffait masqué, les boites aux lettres parisiennes au guidon de son vélo sous le regard attentif de Frédéric Taddeï (Paris Dernières), nous propose donc, après ses nombreux love graffitis sa version du lapin digital. Pour ceux qui souhaitent l'acheter : www.nabaztag.com. Pour les fans d'André, je vous recommande le Blackblock, mini concept store au Palais de Tokyo, Av. de Iéna 75016 Paris.
Commentaires
Moi j'ai préféré adopter un bouledogue...réel pas virtuel. Mais bon quand il faut le sortir....c'est aussi bien réel. J'aurais du faire comme toi !!!!
Moi j'ai adopté un Welsh Terrier... et cas particulier... elle préfère la ville à la campagne. Je suis sure qu'elle adorerait avoir un nabastag... Surtout celui d'Andy, il est trop beau !
suite... mes doigts ont fourché...joli lapsus... il s'agissait d'André bien sur !
Sinon sans plaisanter, je trouve qu'il irait super bien dans mon environnement...Futile ou pas futile ?
C'est l'hôtel AMOUR, fils!
Une spéciale dedicace,
et un.... TOP à la johnSon
Vous ne connaissez pas Balambin? C'est là que ça se passe:
Balambin le coquin
Le soleil s’était couché depuis déjà plusieurs heures et l’obscurité quasi complète qui régnait n’était pas pour rassurer Balambin le coquin.
Oui, vraiment, il faisait de plus en plus sombre dans cette forêt où les arbres étaient si hauts qu’il n’en avait pas distingué le sommet lorsqu’il s’y était rendu plus tôt alors en pleine journée. A présent,
Balambin se demandait comment il ferait. C’est à une allure croissant sans cesse qu’il avançait, qu’il continuait d’avancer depuis …combien de temps déjà ?
_ « Ce démon me suit, il veut me tuer ! »
Balambin avait en effet remarqué une ombre qui apparaissait à intervalles réguliers au dessus de lui, présence funeste exhalant l’infâme odeur des
pestiférés du cinquième cercle. Ou était-ce le sixième ? Balambin n’était pas sûr.
_ « Pourquoi, mais pourquoi ? »
Brave lapin sans histoire, Balambin n’avait jamais rien fait pour se faire
remarquer. Comme chaque habitant de la Forêt Merveilleuse, il avait passé toute son existence à gambader gaiement, à fôlatrer dans les buissons d’émeraude où mille drôleries étonnantes et
toujours nouvelles n’avaient jamais manqué de l’y attendre. Et chaque soir, presque chaque soir, il avait écouté avec ses congénères les histoires extraordinaires de Croquinou Malinou, le plus grand des Lapins Malins. Mais Balambin était pourvu d’un il ne savait quoi qui, curieusement, l’avait parfois amené à se demander, le coquin, à
quoi pourrait bien ressembler une forêt qui ne serait pas « merveilleuse ».
Sans doute les intrigantes et sensationelles histoires de Croquinou Malinou y avaient-elles été d’ailleurs pour quelque chose. Un jour, donc, Balambin, n’y tenant plus, finit par prendre une décision : il partirait à l’aventure comme Croquinou l’avait fait avant lui,des années auparavant. Apprenant la nouvelle, ce dernier le mit en garde : le monde extérieur était hostile aux
Lapins Malins. Mais Balambin n’en fit qu’à sa tête et c’est ainsi, après avoir d’abord regagné son terrier à l’heure du couvre-feu pour rassurer le bienveillant Croquinou, qu’il partit sans baluchon, pensant trouver des carottes en chemin. Oui, il avait été coquin, et s’en mordait à présent les pattes de ses quenottes que la faible lumière lunaire parvenait tout de même à faire luire.
_ « Peut-être même du neuvième cercle. »
Croquinou avait souvent décrit les Démons, ces effroyables créatures, comme sanguinaires et impitoyables tant et si bien que Balambin le Lapin Malin s’en était fait une idée qu’il croyait précise. Mais rien ne l’avait pourtant préparé à ce qui suivit. L’ombre aux grandes ailes l’enveloppa, puis tout alla très vite. Soulevé de terre, Balambin commença à croire sa dernière heure arrivée, alors que le démon ailé s’élevait toujours plus haut pour l’emmener en son immonde tanière, quelque part au dessus du ciel. Il ferma les yeux.
Et pour rentrer au baron, t'as pas des combines? (notre prochain défi après le paris paris)