Je n’ai que peu de retard sur l’annonce officielle de Rolls-Royce qui présentait le 8 septembre dernier, son ultime création. Ultime prend tout son sens pour ce véhicule exceptionnel. Quand on a eu le plaisir comme moi de mesurer tout le prestige d’une marque telle que Rolls-Royce, chaque nouveau modèle est attendu avec impatience et exigence. Après la Wraith présentée en 2014, voilà venu le temps d’une aube nouvelle avec le cabriolet Dawn.
Chez Rolls-Royce, rien n’est laissé au hasard tout est question de perfection pour offrir ici une expérience de plein air sans concession. Cette quête de l’absolue automobile commence part ce nom prometteur, l’aube, la renaissance, l’obscurité avant la lumière. La Dawn représente une ère nouvelle, faîtes de promesses, dans l’histoire des voitures de luxe à toit ouvert. La marque anglaise estime à juste titre que la Dawn est la Rolls-Royce la plus séduisante jamais construite. J’ai envie de les suivre dans cette perspective. Vous imaginez, le communiqué de presse parle même d’érotisme…
Rolls-Royce, la marque, n’a jamais été aussi dynamique que ces dernières années et je crois savoir que nous ne sommes pas encore au bout de nos surprises. Après le renouvellement des Phantom (Série II, 2012) et Ghost (Série II, 2014) en 2012 et 2014 et l’arrivée d’une authentique Gran Turismo avec la Wraith, cette Dawn est une quasi création (80% des éléments ont été revisités par rapport à la gamme actuelle), oui il s’agit bien d’une nouvelle voiture dans une configuration découvrable 2+2, qui fait la part belle à l’excellence. À l’époque de la première Dawn, la Silver Dawn lancée en 1952, les voitures sortaient sur des châssis usine et disposaient de carrosseries fabriquées à la demande qui assuraient l’exclusivité et le prestige de la marque. Une philosophie qui se retrouvera dans la Dawn, un patronyme qui a marqué de sa signature seulement 28 cabriolets construits entre 1950 et 1954.
Pour offrir le meilleur cabriolet 4 places du monde, le plus exclusif, le plus convivial, le plus confortable, le plus silencieux, les détails ont été poussés à l’extrême. Cheveux aux vents, comme portés par un tapis volant, il fallait bien de nouveaux pneumatiques, inédits, pour glisser sur la route plutôt que de rouler. Goodwood tient à sa réputation de « flying carpet ». La Dawn ne dérogera pas à la règle. Et même si les 570 ch du V12 pourront se réveiller à l’envie, le pavillon découvrable (en 20 secondes jusqu’à 50 km/h) à lui aussi été particulièrement étudié dans sa conception par les ingénieurs et les artisans de la maison. Lorsque que la capote de la Rolls-Royce Dawn est refermée, elle offre à ses passagers le silence d’une Wraith. Ma conclusion est évidente… je n’ai plus de cheveux sur la tête mais j’ai très envie de partie avec la fille de l’Aube et du vent !
© Photos - Rolls-Royce