Tu t'étais installée sur ce plongeoir en béton au dessus de la mer, des reflets argentés et miroitants à perte de vue, à peine quelques sillages de canots à moteurs et de rares voiles blanches portées par cette brise marine pour casser la couleur de ce bleu si profond. C'était un spectacle saisissant, toi et la Méditerranée.

Je me suis assis derrière toi, laissant pendre mes jambes au dessus du vide, le lent reflux glissait sur les rochers, comme ma main sur ton épaule dorée par le soleil. Tu avais le goût du sel et le cheveux encore mouillés. Des moments d'éternité qui ne veulent pas se figer. La photo est là pour çà.