À plusieurs reprises sur le blog je me suis étonné de la récupération des codes du luxe, de la mode, détournés par des artistes contemporains pour produire des œuvres où la guerre, la violence, la mort n'étaient jamais très loin. En découvrant ce matin le travail de Magnus Gjoen, un artiste londonien d'origine norvégienne, ma perception des choses s'est remise dans le bon sens, cette attirance pour le morbide, existe depuis la naissance de l'art, c'est simplement que les supports, les codes et les appréciations que nous pouvons en faire changent avec les époques !
massimo gammacurta
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L'art, le luxe, la violence, la mort par Magnus Gjoen
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L'art, la gastronomie et le luxe
Les artistes et les directeurs artistiques se sont depuis quelques années emparés des codes du luxe et les ont détournés en les combinant à l'univers de la gastronomie pour en faire des œuvres. Plusieurs fois j'ai évoqué le sujet sur le blog, il y a eu les sucettes logo de Massimo Gammacurta (dont il continue la série), la junk food deluxe par CoolHunter et le Burger Chanel. L'article d'aujourd'hui en est encore un bon exemple.
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Massimo Gammacurta
A croire que c'est une habitude dans l'art contemporain d'associer mode, luxe, éphémère, mort et violence. J'imagine que quelques uns d'entre vous on découvert il y a peu de temps le travail de cet artiste photographe Massimo Gammacurta au travers de la série de sucettes monogrammées Chanel, Gucci, Louis Vuitton et Yves Saint Laurent. J'ai voulu en savoir plus sur lui et je suis tombé avec surprise devant une autre de ses séries de photos et là stupeur et tremblement, je me suis retrouvé projeté en arrière de quelques mois quand je vous présentais les armes de Peter Gronquist et la tronçonneuse de Tom Sachs. Pour info voilà un backlink.